Drum World

Présentation

François Royer crée en novembre 2003, à Paris et dans la cave qui lui sert

d’atelier, le premier STANKER dont l’intention initiale était d’en faire une sorte

de meuble roulant.

Pour la petite histoire, c’est par une journée d’automne que la genèse de

son œuvre commence lorsqu’il entreprit de débarrasser le collège (où il

y enseigne les Arts plastiques ) de l’impressionnant tas de ferrailles

qu’il y a accumulé pendant des années. L’entreprise s’avère d’abord

excitante mais périlleuse puisque la lumière s’éteint toutes les deux

minutes alors qu’au même moment la disqueuse se met à tourner dans

un bruit d’enfer. Un épais nuage de limaille envahit rapidement l’espace

pendant que les voisins râlent, mais au milieu du chaos la chose prend

forme. Le trou pratiqué dans le fut permet de ranger les outils et de

garder la bière au frais, la « chose » sera donc un bar qui s’appellera

STANKER* et emportera un certain succès dans son sillage.

Installé ensuite à Montpellier, François agrandit la famille des

bidons en y ajoutant quelques « bidules », des prototypes ou encore

des pièces uniques aux lignes claires et à la finition impeccable (et qui

sera sa marque de fabrique). Alors que notre société, en pleine crise

de conscience écologique, semble surfer sur la tendance de la « récup »,

la démarche de Royer est d’avantage proche de celle d’un brico-design

élégant et astucieux que des poncifs du Récup’Art.

Basé sur la récupération et l’économie de matériaux et des processus

de fabrication, son travail privilégie en effet autant l’esthétisme que le respect

de l’environnement.

Quelques années après la cave parisienne, le bidon donne toujours autant

matière à créer à notre designer, le premier surpris des ressources et possibilités

que peuvent offrir ce banal cylindre d’acier et dont il est encore loin d’en avoir fait le tour

 

 

 

 

 

 

 

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